Deux importantes opérations en immobilier commercial viennent d’être débouclées dans le centre-ville de Bordeaux. Il s’agit tout d’abord de la vente de la galerie marchande du centre commercial des Grands Hommes, situé sur la place éponyme.(…)
Selon Infogreffe, le Grand Hôtel Français a réalisé un peu plus de 1,5 million d’euros de chiffre d’affaires en 2017 avant d’arrêter de publier ses comptes. Propriété de la famille Auriacombe, il a été acheté par le groupe Ginto Hôtel, présidé par Brice Fisson Jaubert d’Aubry de Puymorin. Ginto Hôtel comptabilisait en 2019 (avec ses partenaires) sept hôtels et 199 chambres, pour un chiffre d’affaires consolidé de neuf millions d’euros en hébergement en hausse de +4 %, souligne l’acquéreur.
Un groupe opérateur de ses propres hôtels
Avant le début de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, le Grand Hôtel Français réalisait une part significative de vente en direct sur Internet, qui représentait 16,8 % de l’activité hôtelière globale de l’établissement. Cet hôtel est installé dans un immeuble du centre-ville daté du XVIIIe siècle, ce qui fait aussi de cette transaction une opération immobilière. Cofondé en 2016 par trois associés, le groupe Ginto Hôtels possède en particulier un autre établissement à Bordeaux : l’hôtel Gambetta (31 chambres) rue porte Dijeaux, l’hôtel Saint-Julien (20 chambres) à Biarritz, et l’hôtel Paradis (20 chambres) à Paris. Pour assurer son développement, Ginto Hôtels bénéficie de l’appui financier de Bpifrance et du Crédit agricole Pyrénées Gascogne entreprises.
« Après des acquisitions à Bordeaux en 2018, à Paris en 2019, puis à Biarritz en 2021, Ginto confirme ses ambitions et renforce à nouveau sa présence sur le marché français. Opérateur de ses propres établissements, le groupe Ginto met également son expertise en « revenue management » et en « digital marketing » au service d’autres hôtels indépendants à travers son entité Ginto Conseil. Fort du succès de ses établissements, Ginto Hôtels compte poursuivre sa politique d’acquisition d’actifs hôteliers 2/3 étoiles avec un minimum de 35 chambres et une localisation premium en centre-ville. L’objectif à terme des trois fondateurs ? « Positionner l’enseigne comme un acteur majeur sur ce segment de marché » déroule la direction du groupe parisien.
Reparti à l’assaut du marché depuis la fin du confinement, ce dernier ne compte pas ralentir sa politique de rachats d’établissements hôteliers. (…) Suite et article complet sur La Tribune