Sur les réseaux sociaux, l’annonce du décès du patron de l’emblématique “Chez Léon” a fait l’effet d’une bombe. Amis et confrères lui ont très rapidement rendu hommage. “Cela peut sembler grandiloquent, mais le décès inopiné de Rudy Vanlancker est un drame. Bruxelles ne sera plus jamais la même”, a notamment écrit Eric Boschman, sommelier et chroniqueur belge.
Il redorait le blason de Bruxelles
Rudy Vanlancker avait repris Chez Léon, ouvert en 1893 dans les galeries Saint-Hubert et spécialisé dans les moules-frites, en 1982, à la suite de son père, décédé deux ans plus tôt. À cette époque, déjà, il était inutile de présenter l’établissement bruxellois, tant le succès était au rendez-vous. À tel point, d’ailleurs, qu’il a fait des petits au-delà de nos frontières, comme en France sous le nom de “Léon de Bruxelles” avant de devenir “Léon” tout court, en septembre de l’année dernière.
En 2018, il avait également repris le restaurant “Aux Armes de Bruxelles”, situé en face de son premier établissement, à la suite de Jacques Veulemans. “Un grand seigneur de la restauration nous a quittés”, commente l’ancien patron. “Il était le seul qui, depuis la descente aux enfers du centre de Bruxelles, avait réussi à redonner vie dans l’Îlot Sacré, un quartier qui a été réduit au désastre par la gestion suicidaire du centre de Bruxelles, dirigé par des irresponsables.” L’homme ne mâche pas ses mots. Il considère en effet Philippe Close, bourgmestre de Bruxelles, “en grande partie” responsable du choix de son ami. (…) Lire la suite sur 7 sur 7