Jean Michel André n’en finit pas de révolutionner l’hôtellerie belge mais pas que. Son implacable logique « réflexion création cession » résumée dans l’entretien accordé au Soir (encadré ci-après) est à l’oeuvre depuis plus de vingt ans. Il était temps de reconnaître le talent de ce disrupteur de génie !
Penser le « jean Michel André » en quelques lignes
Dans un entretien accordé par le génial hôtelier au quotidien belge « Le Soir », Jean Michel André résume sa philosophie : « (…) Je suis plus porté par les projets à venir que par ceux qui existent. (…) Selon moi, un hôtel est bon pour être revendu au bout de cinq, sept ans d’exploitation. A l’époque, revendre le White nous a permis d’acheter le Jam. (…) »
Depuis 2002 et son premier « coup » hôtelier, le Monty (18 clés), suivi de l’iconique White Hôtel (devenu depuis Ibis Style) de l’avenue Louise, Jean Michel André n’en a jamais fini de penser, repenser l’hôtellerie !
À tel point que son concept d’hôtel responsable, revendu depuis au « Nelson Group » de Jean-Paul Pütz (dont on ne peut que saluer la profession de foi « Penser durable et construire responsable « ) vient d’ouvrir à Lisbonne dans un bâtiment totalement repensé et rénové (4 ans de travaux pour 20 millions d’euros d’investissement) !
Jam Lisbonne, hôtel passif !
Concernant ce « Jam Lisbonne », l’hôtel « est le fruit de la rénovation totale de bureaux datant des années 60. Situé au cœur de Lisbonne, en bordure du Tage et face au quartier d’Almada, ce projet revêt un attrait touristique évident. Pluriel, il offre plusieurs affectations et connexions avec la ville et son environnement. » (source Nelson Group)
Désormais, l’ancien immeuble de bureaux « 100% béton » se targue d’une consommation énergétique annuelle annoncée sous les 15 kWh/m2 (après avoir été intégralement « désossé », aucun ajout bétonné conséquent n’ayant été fait). Résultat : un hôtel passif proposant 109 chambres. Responsabilité environnementale mais également sociétale puisque le groupe se fixe une ligne de conduite en payant ses collaborateurs sur une base supérieure à la moyenne des salaires lisboètes !