Nouvelle ambiance et nouveaux défis pour l’hôtel Belle Plage qui rouvre ce lundi après trois ans de travaux. Le quatre-étoiles à la vue mer imprenable de la rue Brougham a changé de main en septembre 2018.
Longtemps propriété de la famille Peccino, l’établissement, surplombant le boulevard du Midi, a été acquis par La Cle Group. « Un coup de cœur » glisse son fondateur parisien, Samy Marciano, 66 ans, qui figure parmi les 500 plus grandes fortunes de France selon Challenges.
Après une carrière dans le prêt-à-porter commencée dans le Sentier, l’ex-propriétaire de la griffe Rodier s’est lancé dans l’hôtellerie en 2013. « Mais je refuse d’être un hôtelier. Je crée des lieux de vie, un design, une expérience », assure l’entrepreneur israélien depuis le roof top.
Atmosphère chaleureuse. Tables en marbre et murs terra cotta, échos aux tuiles des toits du Suquet. Belle Plage est son 3e fleuron après l’achat de deux hôtels à Paris : le Bachaumont, en 2015 et l’Hôtel National des Arts et Métiers, en 2017.
Investissement de 40M€
Ce nouvel écrin est plus qu’un hôtel de 50 chambres à l’emplacement de rêve. C’est un concept qui compte une résidence attenante avec un penthouse et huit appartements. Mais aussi juste en face, la Villa Belle Plage. Un temple dédié au bien-être, avec spa, fitness et soins holistiques, « pour des retraites urbaines » dont l’ouverture est prévue en juin.
Un investissement total de 40 M€, rénovations comprises. Une adresse life style qui veut casser les codes du luxe parfois un peu guindés de la Croisette. « L’idée n’est pas d’attirer les étrangers et de les matraquer. On veut s’adresser à une clientèle locale, décrypte Samy Marciano qui cible les milieux « de la mode, du design, et de la communication. Cela fait partie de mon monde! ». (…)
Chef israélien Eyal Shani
Belle Plage, ce sera aussi une table. C’est le très réputé chef israélien Eyal Shani, à la tête de la marque Miznon, qui ouvre à Cannes son 37e restaurant. La promesse d’une cuisine du marché généreuse, aux parfums de Méditerranée, à partager dans la convivialité. (…) Lire la suite sur Nice Matin (après visionnage publicité)