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Assis dans des fauteuils de camping et sur des bidons en plastique, ils lèvent les bras et crient « merci ! » quand un chauffeur de bus ou les pompiers klaxonnent en signe de soutien en passant devant leur piquet de grève installé près de l’entrée de l’hôtel Campanile de Suresnes (Hauts-de-Seine) et de l’hôtel Première classe, tout proche, qui ont le même personnel. « Maltraitance salariale », « Non-respect des conditions de travail », peut-on lire sur leur banderole.

Ce sont des femmes de chambre, lingères, employés polyvalents, etc., soit vingt-quatre salariés grévistes sur soixante-cinq, selon la CGT (20 % à 30 % de l’effectif, d’après la direction), qui sont présents six jours sur sept, depuis… le 26 mai. Un mouvement lancé par la CGT-Hôtels de prestige et économiques (CGT-HPE) et coordonné avec les grévistes de deux autres établissements du groupe Louvre Hotels : le Campanile de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) et le Golden Tulip Villa Massalia de Marseille.

Aucune négociation n’est en cours. « On sent qu’on est considérés comme des moins que rien », dénonce Ali Djoumoi, élu CGT-HPE au comité social et économique (CSE), à Suresnes. En 2012, une grève de 28 jours avait permis l’internalisation des salariés du nettoyage employés par un sous-traitant, ce qui avait fait tache d’huile dans d’autres hôtels. (…) Lire la suite sur Le Monde

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