Pour comprendre le mode de fonctionnement de cette nouvelle génération (la génération Z comprend les jeunes nés entre 1995 et 2009), il y a un poncif classique : ils ne veulent plus travailler !
Mais de nombreuses enquêtes nous donnent des pistes beaucoup plus pertinentes et surtout, moins simplistes. Autres temps, autres moeurs !
Entre recherche d’un équilibre de vie, fuite des « missions chronophages » et productivistes, cette génération hyper-connectée est dans l’immédiateté : elle a besoin d’être stimulée en permanence, de relever des défis.
Et, fait d’importance, l’accession à la sacro-sainte propriété rendue difficile voire impossible en raison du contexte économique, la détention d’un CDI ne suffisant plus à acquérir un bien immobilier, à quoi bon obtenir un CDI si son principal avantage s’estompe ?
Non, pour cette génération friande d’entrepreneuriat (et c’est là une bonne chose, !) et d’aventure, le CDI n’est plus le graal ! La liberté prime !
Les tensions sur le marché du travail, à l’avantage des salariés, ne font que renforcer cette situation.
Le CDI saisonnier est au monde du travail ce que la Renault 14 a été pour l’industrie automobile : un anachronisme !
Ainsi, dans un secteur fortement cyclique et soumis à variations saisonnières, les opportunités peuvent être réelles pour attirer cette génération Z. Et pour éviter le « quiet quitting/démission silencieuse » (notre édition du 28 11 2022) ou un « staff turnover » trop important, évitez les classiques « les horaires c’est comme ça pas autrement » et misez sur le logement -pour les saisonniers mais pas que- et surtout sur un encadrement dynamique (au sens de l’énergie), formateur et avide d’échanges avec cette jeune génération.
Pour approfondir la réflexion, consultez le site de BFM TV ou l’excellent article du Point consacré au CDI Saisonnier en Corse
