- Publicité Top Ad -

L’exemple de Cluses en Haute-Savoie : des chambres d’hôtel transformées en studios pour loger des salariés clusiens

C’est la première étape d’un vaste plan territorial visant à renforcer l’attractivité de Cluses. La ville est en train d’acter l’achat de 16 chambres dans l’ancien hôtel du Bargy. L’objectif : les rénover et les transformer en studios pour y accueillir des travailleurs et ce à des tarifs de location attractifs.

« Tous les studios sont déjà réservés »

La signature pour l’achat devrait intervenir dans les deux semaines à venir. « Les travaux commenceront immédiatement et devraient durer deux mois. Nous ajouterons des kitchenettes afin que chaque studio soit entièrement indépendant. Une buanderie sera également réalisée à chaque étage. Tous les studios sont déjà réservés et ils seront prêts pour le printemps. Il vaut mieux un surbooking qu’une vacance », assure le maire Jean-Philippe Mas.

Pour l’acquisition et la gestion, c’est la Société d’économie mixte (SEM) de la ville de Cluses qui est en charge du dossier et qui fait le lien avec les loueurs. « Nous travaillons avec des entreprises industrielles et des établissements de santé essentiellement. Deux logements sont également réservés par le Département pour accueillir des agents ou pour servir de logements d’urgence » précise l’édile. Pour l’instant 16 logements sont en cours d’acquisition au sein du bâtiment et des négociations sont en cours pour en acquérir six autres. (…) L’intégralité de l’article est à retrouver sur « Le Messager »

Dans certaines régions, le logement des employés est devenu un véritable casse-tête. Sur les côtes bretonnes, la pandémie n’a fait qu’accentuer ce problème avec l’augmentation du prix de l’immobilier conséquence inattendue de la pandémie et du transfert de population entre régions.

il serait temps que les collectivités locales et administrations territoriales réorientent leurs politiques de logement en préemptant les anciens biens commerciaux, hôtels ou résidences et ce, à destination des jeunes (ou moins jeunes) actifs.

Si, je le concède, investir dans le logement pour une collectivité peut être compliqué compte tenu de l’envolée du prix des terrains et des contraintes réglementaires et injonctions administratives, il serait temps que les collectivités locales et administrations territoriales réorientent leurs politiques de logement en préemptant les anciens biens commerciaux, hôtels ou résidences et ce, à destination des jeunes (ou moins jeunes) actifs. Nombreux sont les hôtels dits de préfecture devenus dans de nombreuses communes des actifs fantômes, vides ou pire encore, des lieux de locations sauvages . Dans des contextes économiques à forte saisonnalité, le développement des initiatives comme celle initiée par le maire de Cluses me semble porteuse d’espoir.

Augmenter le salaire n’est pas la panacée.

Augmenter le salaire n’est pas la panacée. Il serait bien plus pertinent et judicieux, à mes yeux, de proposer aux actifs du secteur des logements de qualité et accessibles. Faisons en sorte que le logement des travailleurs, grand oublié des négociations, redevienne la priorité. La taxe de séjour devrait abonder dans un fond dédié au logement de nos actifs.

À titre d’exemple, citons l’initiative prise par la Mairie de Cluses. Je vous joins ainsi une partie de l’article paru sur Le Messager. En vous remerciant par avance, Thomas B.

 

- Publicité 4 -