« Il faut prendre des mesures de temps de guerre, sinon les familles puis les entreprises vont s’effondrer, comme cela nous est arrivé. » Ce « nous », c’est Caroli Hotels et son directeur général, Attilio Caputo. Son cri de détresse trouve un écho dans tous les médias italiens et en particulier dans le « Corriere della Sera ». Il est devenu le visage incarnant la « flambée des factures énergétiques » qui frappe durement la Péninsule.
Le quotidien milanais relate ainsi le cas de cette chaîne hôtelière des Pouilles, active sans interruption depuis soixante ans, désormais contrainte de fermer ses quatre établissements, mettant au chômage technique 275 salariés. « Le coût des factures est exorbitant », explique Attilio Caputo. « Nous sommes passés en un an de 100.000 euros par mois à près de 600.000. Nous ne pouvons plus continuer malgré les aides fiscales du gouvernement et le fait que nous ayons déjà recours à des panneaux solaires pour économiser le maximum d’énergie. »