À l’hôtel La Badira, le luxe ne connaît pas la crise cet été. Le prix d’une chambre en haute saison démarre à 300 euros la nuit. Situé dans la région de Hammamet à 60 kilomètres de Tunis, l’établissement a fait le plein pendant la période estivale.
La propriétaire, Mouna Ben Halima, nuance cette reprise : « La saison s’est très, très bien passée. On a même eu des pics qui dépassaient le niveau de 2019, aussi bien en nombre qu’en chiffres. Maintenant, je pense que mon cas n’est tout à fait représentatif de l’hôtellerie tunisienne parce que beaucoup d’hôtels qui travaillaient avec le marché russe ou le marché algérien n’ont pas eu ce retour de clientèle. Donc ce qui a repris, ce sont vraiment les marchés traditionnels classiques qui viennent en Tunisie depuis 50 ans qui sont les marchés européens. ».
Malgré l’ouverture des frontières le 15 juillet dernier avec l’Algérie, seulement 60 000 touristes du pays voisin sont venus, contre 1 million attendus par les professionnels, à cause de prix trop élevés et de l’exigence de tests PCR coûteux. Le tourisme local a permis de pallier ce manque : « On a toujours eu le marché local, ça toujours été notre coussin de sécurité depuis l’ouverture, depuis avant le Covid, et avant les attentats. » (…) Lire la suite sur RFI