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« Si ça continue, je vais devoir mettre la clef sous la porte et je vais me retrouver sans rien… »

« Si ça continue, je vais devoir mettre la clef sous la porte et je vais me retrouver sans rien » prévient Florine, gérante d’un petit hôtel parisien aux fauteuils de velours et à la lumière tamisée. Il y a un an, ses parents lui ont laissé la gestion de l’hôtel. « Cet hôtel représente pour moi beaucoup de choses, c’est la réussite de mes parents, explique-t-elle. Ça fait même pas un an que j’ai repris la gestion et tout s’effondre… Forcément je me sens coupable« , confie-t-elle

Avec la Covid-19, les voyages vers la France sont divisés par deux et Paris est la ville la plus touchée : à l’approche de la Toussaint, les réservations d’hôtels chutent de plus de 80%. « Je reçois des appels tous les jours, je ne sais même pas si je vais rester ouverte pour la Toussaint, annonce Florine. J’ai très peu de rentrées d’argent, mais j’ai toujours autant de charges à payer, ça devient catastrophique« .

 

« Le tourisme est victime d’un climat anxiogène et souvent injustifié »

Didier Arino, directeur associé du cabinet Protourisme, suit de près cette détresse et selon lui, l’État a un rôle à jouer. Il doit « arrêter de faire peur à nos concitoyens pour leur départ en vacances. Il faut aussi faire confiance aux professionnels du tourisme qui ont mis en place des protocoles sanitaires. Le tourisme est victime d’un climat anxiogène et souvent injustifié« , estime-t-il.

Pour la Toussaint, le secteur du tourisme compte sur le soleil, un moteur pour les réservations hôtelières.

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