Dans deux communiqués distincts, les deux organisations reprochent aux employeurs de renvoyer « aux calendes grecques » la négociation des coupures et des repos hebdomadaires. « Les organisations patronales n’ont, sans surprise, fait aucun effort pour rendre son attractivité à la profession« , poursuit la CGT (36,27% de représentativité).
« Les employeurs refusent catégoriquement d’aborder la négociation d’un 13e mois pour tous, ainsi que la majoration du travail dominical« , ajoute le syndicat majoritaire en dénonçant une « attitude irresponsable« .
Force Ouvrière, qui pèse 26,57% de la représentativité syndicale, demande de son côté à la ministre du Travail « de prendre rapidement ses responsabilités et de veiller à ce que les engagements pris soient respectés et que toutes les futures aides étatiques soient conditionnées [par] de réelles contreparties sociales« . « Nous avons eu le sentiment que la grille des salaires, signée par une seule organisation syndicale, était la contrepartie nécessaire et imposée par le gouvernement pour recevoir des aides financières supplémentaires« , a indiqué le syndicat dans son communiqué.
Alors que « 12 thèmes fourre-tout » ont été abordées mardi, son secrétaire fédéral Nabil Azzouz s’est étonné auprès de l’AFP de la simple mise en place d’un « groupe de travail QVT » (qualité de vie au travail) qui ne se réunira pas avant le 21 mars alors que des « sujets essentiels » méritent une réponse « urgente« . (…) Lire la suite sur La Provence