La concession attribuée à GL Events
L’État, en souhaitant se désengager du Stade de France pour éviter des pertes financières, a opté pour GL Events après une procédure de sélection lancée en octobre. GL Events a été retenu pour entrer en négociations exclusives, reléguant Vinci-Bouygues à la deuxième position. Ce choix s’inscrit dans un contexte où l’État souhaite un changement dans les termes de la concession, notamment en impliquant directement les fédérations sportives dans la gestion du stade.
La réponse de Vinci-Bouygues
Vinci–Bouygues, concessionnaire actuel depuis 1998, conteste cette la décision d’attribution de la concession à GL Events et accuse ce dernier d’avoir présenté une offre incomplète, notamment en omettant d’identifier le constructeur qui réaliserait les travaux de rénovation estimés à 100 millions d’euros.
Le consortium dénonce également une « rupture d’égalité » dans les négociations entre GL Events et les fédérations de football et de rugby, alléguant que les relations entre GL Events et la Fédération française de rugby (FFR) ont favorisé cette décision.
Sur le rôle de Paris Entertainment Company
Un autre élément a été versé au dossier par Vinci–Bouygues : celma concerne l’implication de Paris Entertainment Company (PEC), une société partenaire de GL Events, qui gère notamment l’Accor Arena de Bercy.
Vinci–Bouygues argue que PEC, bien qu’ayant apporté son expertise dans la candidature de GL Events, ne fait pas réellement partie du consortium, ce qui fausserait la compétition. Cependant, des lettres attestant que PEC fait bien partie de l’équipe technique de GL Events ont été fournies en défense par l’État et GL Events, qui ont insisté sur la réalité de l’engagement de PEC sans en faire un actionnaire.