À l’instar du Fouquets ou d’autres enseignes françaises de restauration de luxe (on pense également à Lapérouse), Baton Berisha, CEO de Wolseley Hospitality Group, filiale de Minor International, souhaite désormais se développer à l’international. Une façon de sécuriser le développement et la pérennité de ses affaires en évitant « to put all one’s eggs in one basket ».
William E Heinecke, président et fondateur de Minor International, a déclaré : « Nous avons le plus grand respect pour l’équipe du Wolseley Hospitality Group qui a créé le Wolseley et tous les autres restaurants de luxe du portefeuille au cours des 19 dernières années.
« Et maintenant, nous sommes impatients d’étendre les restaurants non seulement au Royaume-Uni, mais dans le monde entier avec le soutien de l’équipe internationales de Minor, tout en assurant le succès continu du Wolseley Hospitality Group. »
Dans son viseur, Dubaï, Hong-Kong, Singapour en s’appuyant, bien sûr, sur le réseau des hôtels Minor.
Une façon pour les hôteliers, de proposer une restauration « brandé » dans leurs établissements et d’en assurer le succès et la rentabilité.
Le rachat d’enseignes de restauration (Ladurée/Lov Group) par les groupes hôteliers ou leur mise en avant (Fouquets/Barrière) fait partie, ces dernières années, d’une stratégie d’optimisation de la restauration d’hôtel. Cette stratégie s’appuyant sur des enseignes à forte notoriété permet aux hôteliers de drainer des clients supplémentaires, de mieux communiquer sur les réseaux sociaux en développant les événements liés à la restauration (la restauration « toujours en mouvement » est « instagrammable » en permanence et offre une foultitude d’opportunités digitales contrairement à l’immobilisme hôtelier!) et, in fine, de développer l’acquisition de « nouveaux abonnés », de « remplir » les restaurants et d’augmenter la visibilité, « par ricochet », de l’hôtel !