Les années de succès du tourisme martiniquais semblent bien loin.
Dernier événement qui confirme l’actuelle impasse du tourisme version hôtellerie, le statu quo observé quant à l’avenir de trois ex-fleurons de l’hôtellerie martiniquaise : le Marouba (fermé en 2015) au Carbet, l’Hôtel Club (fermé en 2014 ) et le Kalenda aux Trois-Îlets (fermé en 2008).
Comme indiqué par sur le site du média RCI, « ces hôtels, qui avaient trouvé des repreneurs après leur fermeture, sont toujours à l’abandon. » Leurs prétendants ont tous jeté l’éponge et et ce, pour des raisons parfois bien éloignées de la chose hôtelière ou économique. Mais le constat est bien là.
Si l’Etablissement public local foncier (EPLF) et la Collectivité territoriale de Martinique (CRTM) semblent toujours croire à l’arrivée de providentiels investisseurs (encadré ci-après), d’autres évoquent de repenser une offre et un positionnement totalement différents pour Madinina.
» (…).L’EPFL et la CTM, nous optons aujourd’hui pour que des investisseurs, accompagnés par un hôtelier, puissent à nouveau nous faire des propositions ». Arnaud René-Corail, Président de l’EPFL. Source RCI
Moins de constructions « en dur », des bungalows et « cases » construits localement et proposant une approche RSE pertinente, la renégociation sous condition des autorisations d’exploitation et d’attribution des créneaux pour les compagnies aériennes (avec en perspective, une approche tarifaire plus pertinente et un développement des escale à destination de l’Amérique centrale ou du Nord, notamment à destination de la Floride, du Mexique, du Venezuela, une participation accrue des hôteliers et acteurs du tourisme local dans la gestion de la Société Aéroport Martinique Aimé Césaire (S.A.M.A.C.)) …
Quoi qu’il en soit, le tourisme martiniquais se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins.