ven 11 juillet 2025,
29 C
Paris

Culture, « 1925–2025. Cent ans d’Art déco » | Au Musée des Arts Décoratifs, l’architecte Maxime d’Angeac orchestre la renaissance du mythe « Orient Express »

À l’occasion du centenaire de l’Exposition internationale des arts décoratifs de 1925, le Musée des Arts Décoratifs de Paris dévoile une exposition inédite du 21 octobre 2025 au 22 février 2026. Partenaire majeur de l’événement, Orient Express y révèle les premiers éléments du futur train, conçus par l’architecte Maxime d’Angeac. Une immersion sensorielle entre patrimoine, innovation et excellence artisanale.

À lire

La Tribune de l’Hôtellerie
La Tribune de l’Hôtelleriehttps://latribunedelhotellerie.com
Le portail francophone dédié aux dirigeants du secteur de l'Hôtellerie Restauration internationale. Une tendance, une ouverture, une nomination ? La Tribune de l'Hôtellerie ! Pour tout connaître, tout voir et tout anticiper. #Actualités hôtelières #Hospitality News #Actualité hôtellerie

Partir à la source d’un style, pour mieux en esquisser l’avenir. C’est la promesse de l’exposition « 1925–2025. Cent ans d’Art déco », qui investira les galeries du Musée des Arts Décoratifs de Paris du 21 octobre 2025 au 22 février 2026. L’événement célèbre le centenaire de l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, pivot esthétique majeur du XXe siècle.

Sous l’impulsion de Sébastien Bazin, PDG d’Accor, Orient Express — fleuron du voyage de luxe à la française — s’affirme comme partenaire principal de cette rétrospective, et s’invite sous la Nef pour y présenter les premières projections du futur train, imaginé par Maxime d’Angeac, son Directeur Artistique.


Un hommage vibrant aux grands ensembliers

L’Orient Express version 2025 ne reconstruit pas un mythe : il en prolonge l’esprit. Tel un « grand ensemblier » moderne, Maxime d’Angeac orchestre un dialogue entre passé et futur, entre orfèvrerie artisanale et exigences techniques contemporaines. Véritable œuvre en mouvement, le train sera à la fois vitrine d’excellence et manifeste du luxe discret. Chaque ligne, chaque espace a été dessiné à la main, à l’encre de Chine 0,13 mm : un geste rare, précis, presque sacré.

Plus de trente corps de métiers d’exception — ébénistes, verriers, brodeurs, dinandiers, horlogers — participent à cette renaissance, à la manière des maîtres de l’Art déco appliqué au voyage comme René Prou ou Suzanne Lalique-Haviland. Parmi les ateliers mobilisés : Rinck, les Ateliers Jouffre, la Manufacture de Tapis de Bourgogne ou encore Jean-Brieuc Chevalier.


Un manifeste du luxe contemporain

« Ce train n’est pas un décor, c’est un cadre de vie. » Maxime d’Angeac, architecte DPLG et passionné de Renaissance italienne, signe une direction artistique qui mêle rigueur, lumière et justesse du détail. À rebours de l’ostentation, sa vision revendique un luxe du silence, de la lenteur, de la contemplation.

La renaissance d’Orient Express ne se contente pas d’évoquer un âge d’or. Elle incarne une nouvelle manière de voyager — durable, immersive, raffinée. Loin de l’instantané, le futur train est une destination en soi, un monde en mouvement façonné par l’intelligence de la main et la précision du trait.

- Publicité -spot_img
spot_imgspot_imgspot_imgspot_img

Dernières infos