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Pénurie de main d’œuvre dans la restauration : le groupe SRP réinvente l’emploi

En Vaucluse, l’entreprise n’hésite pas à offrir des conditions de travail plus attractives pour renflouer ses rangs

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« L’offre dépasse très largement la demande », déplore Laurent Pagès, responsable de la formation, du recrutement et des carrières pour SRP. Le groupe, comme de nombreux professionnels du secteur, multiplie les actions pour attirer de potentiels candidats. Campagne de recrutement, jobs dating, annonces… Malgré les tentatives, force est de constater « qu’il est compliqué » de recruter. Une situation générée par les conséquences de la crise sanitaire et la pénibilité du métier : plus de 200 000 salariés ont claqué la porte des établissements de l’hôtellerie-restauration en 2020. En réaction, le secteur observe une mutation de ses professions.

Laurent Pagès @ credit linkedin

Changer les codes de l’emploi en restauration

« La nécessité de se réinventer est bien présente. La crise du Covid est un mal pour un bien, il ne faut pas se leurrer » poursuit Laurent Pagès. Redessiner les codes de l’emploi et les possibilités de carrière. Une ambition que le groupe vauclusien place désormais au cœur de sa stratégie de développement : « Nous possédons actuellement 11 établissements implantés en Vaucluse et dans les Bouches-du-Rhône, explique le responsable. Dans les années à venir, SRP compte acquérir une trentaine de structures supplémentaires. Les perspectives de carrière vont nettement s’élargir pour nos salariés. »

D’ici-là, l’entreprise prévoit déjà de mettre en place un fonctionnement en travail continu et de faire évoluer les grilles de rémunération. « Chez SRP, un aide de cuisine employé en CDI à temps complet touche environ 1 600 € net par mois. Nous sommes bien au-dessus des salaires pratiqués habituellement », exemplarise-t-il. À ces avantages, s’ajoutent les enseignements (bientôt certifiés Qualiopi) SRP Formation, une des filiales du groupe. Dispensés au siège de l’entreprise à L’Isle-sur-la-Sorgue et au sein de ses restaurants, des parcours de formation en hôtellerie-restauration seront proposés aux salariés comme au public. De quoi dynamiser les professions : « Nous pouvons prendre en charge et accompagner le collaborateur dans sa gestion de carrière, ce qui est loin d’être négligeable, particulièrement dans nos métiers », soutient Laurent Pagès.

Une vaste opération de recrutement lancée

À quelques semaines de la saison estivale, le groupe organise une première série de jobs dating au sein de ses restaurants situés à Ménerbes (Bistrot le 5), Goult (Café de La Poste) et Bonnieux (La Terrazza), les 12 et 14 avril prochains. Chefs de partie, serveurs, runners sont notamment recherchés et auront la possibilité de suivre une courte formation avant leur prise de fonction. « Nous avons encore un petit peu de temps pour les former, leur apprendre les bases fondamentales de nos métiers, assure Laurent Pagès. À partir du moment où les personnes ont envie de travailler, nous sommes prêts à les accueillir ! » (…) Lire la suite sur La Provence

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