“La chambre de commerce du Nord reçoit des signaux des propriétaires de centres de villégiature […], ils s’inquiètent que les municipalités ne soient pas en mesure d’assurer aux personnes sur place un lieu de séjour avant le début de la saison estivale”, rapporte Hanna Mojsiuk, directrice de la chambre de commerce économique de Szczecin, citée dans le quotidien polonais Rzeczpospolita. Parmi les 2,8 millions de réfugiés de la guerre en Ukraine qui ont transité par la Pologne, nombreux sont celles et ceux qui vivent aujourd’hui dans des hôtels, pensionnats ou auberges de jeunesse, d’ordinaire réservés aux touristes.
Or le pont du 1er au 3 mai, lançant traditionnellement la saison touristique, s’approche à grands pas.
“Il faut que les municipalités prennent conscience qu’elles doivent d’ici fin mai assurer (aux réfugiés) un lieu de vie confortable, par exemple les cités universitaires”, continue Hanna Mojsiuk, faisant part du dilemme qui agite le secteur : “D’un côté, les entrepreneurs ressentent un besoin pressant d’apporter leur aide, mais de l’autre, ils savent que leur activité doit leur rapporter.”
