Québec | Des contenants consignés pour emporter au restaurant

L’organisme La vague, qui offre déjà une tasse consignée disponible dans plus de 400 restaurants et cafés du Québec, lance une deuxième initiative: la boîte. Semblable en principe à la tasse, la boîte consiste en divers contenants consignés par les clients qui pourront emporter leur repas puis rapporter le plat dans un commerce participant et ainsi réduire les déchets.

- Publicité Top Ad -

Des restaurants lachinois ont été sélectionnés pour une période d’essai, soit l’Œufrier Lachine, le Falafel Saint-Jacques, le Café Bistro Eatalie et le Pahpatzoa. D’autres commerces dans les MRC de Lotbinière et de Roussillon font également partie de cette première vague.

«Nous croyons que le milieu de la restauration est prêt pour la transition vers une culture du réutilisable. Il est grand temps de réduire notre dépendance à l’usage unique, pour des raisons environnementales, oui, mais aussi économiques», soutient la cofondatrice de La vague, Aurore Courtieux-Boinot.

L’avantage économique pour les commerces? Diminuer l’usage des contenants jetables, comme les boîtes de carton ou les sacs de papier, qui doivent continuellement être rachetés.

L’organisme s’était d’abord fait connaître lorsqu’il avait lancé l’initiative de la tasse, qui est aujourd’hui offerte dans plus de 400 commerces partout au Québec.

De manière analogue à la tasse, les contenants consignés sont à la disposition des clients dans les commerces participants au coût de 7 $ (le coût est de 3 $ pour les breuvages) pour emporter leur repas. Ensuite, les consommateurs n’ont qu’à retourner au même commerce ou à un autre commerce faisant partie de l’initiative pour se faire rembourser la somme.

Le fonctionnement

Le Groupe de recommandations et d’actions pour un meilleur environnement (GRAME), un organisme lachinois, a collaboré à ce projet pilote.

«Les contenants et déchets à usage unique, on les voit au premier plan; pas seulement dans nos poubelles, mais dans les parcs et sur les berges. La solution à cet enjeu réside d’abord et avant tout dans la réduction à la source», soutient la directrice générale du GRAME, Catherine Houbart. (…) Lire la suite sur Metro

- Publicité 4 -