Frappés durement depuis près de deux ans, les tenanciers terminaient leurs préparatifs pour les partys de fin d’année, période cruciale pour leurs affaires.
«On a eu un tsunami d’annulations, regrette Alexandre Verville, copropriétaire du Saint-Houblon, à Montréal. On est rendu à environ 650 annulations en moins de 24 heures.
«Évidemment, je comprends les entreprises et les groupes qui décident de prendre le choix sécuritaire pour leurs employés, mais nous comme restaurateurs, après tout ce qu’on a traversé dans les derniers mois, c’est une situation difficile.»
Pour certains, le téléphone ne dérougit pas. Mais ce n’est pas pour les raisons souhaitées.
«Tous le jours, on reçoit des appels pour annuler, surtout les gros groupes quand ça dépasse une vingtaine de personnes, raconte Samantha Martin, superviseure au Méchant Bœuf.
«On n’a pas le choix, il faut faire notre part aussi. Le plus important, c’est que tout le monde soit protégé.»
Tout n’est pas perdu pour les restaurateurs qui espéraient renflouer les coffres pour les périodes creuses de janvier et février. (…) Lire la suite sur TVA Nouvelles