Dans la station alpine de Risoul 1850, un projet de trois hôtels de luxe menace 9 hectares de forêt reboisée. En réponse, quatre associations se sont mobilisées, pointant l’impact sur la biodiversité, le risque de glissements de terrain et le manque d’eau potable.
Le tribunal administratif de Marseille, saisi par les ONG, a donné raison aux opposants le 12 juin 2025, obligeant la mairie à transmettre un rapport hydrique jusqu’alors gardé confidentiel.
Avec plus de 18 000 lits existants, Risoul interroge sur son modèle de développement. Ce jugement pourrait faire jurisprudence dans la gestion foncière des stations de montagne.