« Voilà, le pain est grillé. On met dessus du bacon suédois fumé avec du bois de pommier. Et nous avons du bœuf, 100% suédois... » : les hamburgers tels que les prépare Erfan, manager d’un restaurant Max à Stockholm, sont 10% plus chers que ceux de McDonald’s, mais ils plaisent. Et la recette est simple : du local et du « climate positive« .
La chaîne suédoise, qui a fait de la lutte contre le changement climatique une priorité, propose en effet des hamburgers avec du steak haché, mais surtout, préparent la moitié de leurs menus avec des alternatives, à base de poulet, de fromage, ou de substitut végétal, beaucoup moins émettrices de gaz à effet de serre.
Et ça marche : Max va ouvrir à la rentrée son 187e établissement, dans le centre de Stockhom, là, où McDonald’s avait inauguré le premier fast-food de Suède en 1973. Et la chaîne rachète même d’anciens restaurants de son concurrent, pour s’y installer.
«
70% de notre empreinte carbone venait du bœuf »
Pour le PDG de Max, Richard Begfors, c’est une guerre économique, mais aussi idéologique : « Ma mission est d’essayer de sauver le monde de McDonald’s. On a vu que 70% de notre empreinte carbone venait du bœuf. Donc la moitié de ce que l’on vend aujourd’hui est autre chose que de la viande rouge. C’est assez unique dans l’industrie du fast-food. »
Aujourd’hui, Max a atteint les 400 millions de chiffre d’affaires et s’est développé en Norvège, au Danemark, en Pologne, même en Egypte. (…) Lire la suite sur France Info