En 2021, les nuitées de l’hôtellerie ont atteint seulement trois quarts de leur niveau d’avant la pandémie en 2019. Et il y a quelques jours encore, Suisse Tourisme comptait sur les récents assouplissements sanitaires pour « envisager l’avenir avec confiance ».
Mais avec l’invasion russe de l’Ukraine, l’espoir de voir revenir les touristes des pays lointains s’est envolé.
Des touristes qui pourraient « ne pas avoir envie de venir »
« Les conséquences du conflit russo-ukrainien nous inquiètent, parce que ça peut avoir des conséquences importantes sur le tourisme au plan international et sur le tourisme suisse aussi », a déploré la porte-parole de l’organisme jeudi dans La Matinale de la RTS. « Les touristes de pays lointains comme l’Amérique du Nord ou l’Asie pourraient ne pas avoir envie du tout de venir en Europe », a souligné Véronique Kanel.
Un autre problème est l’envolée du prix des carburants, qui a un impact décisif sur les billets d’avion notamment. Et la vigueur du franc devrait rendre les séjours en Suisse toujours plus coûteux.
L’espoir lié à la Genève internationale
« L’avenir est incertain, concède la présidente de Genève Tourisme, même si la ville veut garder un optimisme prudent. « Nous avons pu prouver ces dernières années que Genève avait une vraie résilience », a relevé Sophie Dubuis. « Son rôle international omniprésent va sans doute jouer son rôle », a-t-elle ajouté en précisant que certains congrès et conférences étaient déjà confirmés. (…) Lire la suite sur RTS