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Suisse | Les modestes revendications salariales des employés suisses

Avec le renchérissement – +3,4% en août en rythme annuel – et le taux de chômage historiquement faible – 2% en août –, les employés ont rarement été dans une telle position de force pour négocier une amélioration de leur paie. Mais ils n’ont pas pour habitude d’exploiter à plein leur marge de négociation, a souligné la banque.

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(…) Pas de «grande démission»

C’est dans l’hôtellerie, la restauration et les transports qu’on observera les plus importantes hausses des rémunérations, là où la pénurie de main-d’œuvre est la plus aiguë et où le rebond à la suite de la crise du covid n’a pas faibli, pronostique encore la banque. Pour les autres secteurs, le ralentissement des bénéfices devrait poser des limites aux augmentations possibles. En revanche, beaucoup d’entreprises essaient d’offrir des conditions de travail plus flexibles et d’autres bénéfices, selon le sondage de Credit Suisse. (…) Les syndicats demandent en général des progressions de 3 à 5% pour les négociations qui auront lieu cet automne.

Même si elle partage le problème de la pénurie de main-d’œuvre, la situation helvétique est donc bien loin de celle de la zone euro ou des Etats-Unis, où les salaires en juin et juillet étaient supérieurs de 7% à ceux de 2021. «Il y a plusieurs différences, a expliqué Emilie Gachet, économiste au Crédit Suisse. L’inflation y est plus forte, tandis que l’absence de chômage partiel a conduit beaucoup d’Américains à être au chômage puis à être rembauchés au moment de la reprise en négociant un meilleur salaire.» La Suisse n’a pas non plus connu la même vague de «grande démission» américaine, qui a rendu le manque de main-d’œuvre encore plus criant outre-Atlantique.

SourceLe Temps
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