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Suisse | Selon le syndicat Unia, les employé.es de l’hôtellerie restauration sont victimes de graves abus

Préalable à de futures négociations et à la grève féministe du 14 juin prochain, une enquête du syndicat Unia auprès des salarié.e.s de l’hôtellerie-restauration jette une image déplorable de la profession en Suisse !

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L’enquête de l’Unia a été relayée par de nombreux médias  fragilisant renforçant encore le manque d’attractivité du seccteur.

Le sondage national commandé par Unia avait comme objet « le harcèlement et les conditions de travail dans l’hôtellerie-restauration ».

Les résultats de l’enquête confirment un constat déjà établi par le syndicat. Les réglementations sur les conditions de travail dans la branche sont largement violées.

. infraction au temps de travail

Alors que la Convention collective nationale de travail pour les hôtels, restaurants et cafés (CCNT) prescrit l’établissement des plannings deux semaines à l’avance pour deux semaines, seul un tiers (33%) des répondant-e-s les reçoivent régulièrement avec anticipation. Deux tiers des personnes interrogées (65%) indiquent que leurs pauses ou jours de congé sont parfois supprimés par leur responsable. Et près de trois quarts sont contactés en permanence (23%) ou de temps en temps (50%) par leur chef pendant leur temps libre.

  • Les femmes, premières victimes d’abus

Selon l’enquête concernant le mobbing (harcèlement moral) et le harcèlement sexuel sont effrayants : 42% des sondées ont été victimes de mobbing au travail et 27% ont subi du harcèlement sexuel. Les trois quarts des agissements ont été commis soit par l’employeur (37%), soit par des collègues de travail (39%). A peine une personne sur quatre qui a été exposée au harcèlement sexuel ou moral a obtenu le soutien de son employeur (23%).

À noter que sur le site syndical, aucun élément concernant l’échantillonnage n’est renseigné (nombre de personnes interrogées, contexte, questionnaire…).

  • Les salaires sont insuffisants

Les employé-e-s expriment aussi un grand mécontentement quant à leur salaire. 83% considèrent que leur salaire est vraiment trop bas (40%) ou qu’ils et elles devraient gagner plus pour leurs prestations (43%). Près d’un tiers (30%) indiquent que les heures de travail ne sont pas toutes payées et 22% ne le savent pas ou ne peuvent pas le vérifier.

Communiqué

 

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