Il était annoncé pour décembre 2018, le voilà enfin, deux ans et demi plus tard. Comme tout projet genevois qui se respecte, l’hôtel Woodward a su se faire désirer. Le nouvel établissement du quai Wilson, juste après les Bains des Pâquis, ouvre ses portes ce mercredi 1er septembre et rejoint les rangs déjà bien fournis des cinq-étoiles de la rive droite.
Propriété de la famille libanaise Daniel, géré par Oetker Collection, il se différencie par son offre, uniquement composée de suites. D’architecture Belle Époque, agencé comme un hôtel particulier, il cultive son côté confidentiel et ne comporte pas de lobby à proprement parler, mais une entrée principale discrète menant à un «grand salon».
Ses deux restaurants sous le label Robuchon attireront sans doute tous les fins gourmets de la région. Son directeur général temporaire, Duarte Bon de Sousa, répond à nos questions dans une interview exclusive.
Les Genevois ne vous connaissent pas, qui êtes-vous?
Duarte Bon de Sousa: Je travaille pour Oetker Collection depuis huit ans, je suis directeur général de deux hôtels, le Château Saint-Martin & Spa, à Vence, et l’Apogée, à Courchevel. Je suis à Genève en tant que directeur général du Woodward pour l’ouverture. Je passerai la main à un autre directeur général en novembre, mais il est encore en poste, donc je ne peux pas divulguer son nom.
Cet hôtel devait s’appeler le Woodrow, un nom abandonné en raison de la politique raciste du président Wilson. Pourquoi l’avoir renommé le Woodward?
Duarte Bon de Sousa: Littéralement, cela signifie celui qui prend soin du bois. C’est un matériel noble qui est très présent dans l’hôtel et qui a été travaillé sous de multiples formes par des artisans. (…) Lire la suite sur la TRIBUNE DE GENEVE