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À méditer, Plein Air | Taxe de séjour : l’arroseur arrosé en baie de Somme !

En voulant maximiser les recettes issues de la taxe de séjour, les élus de la baie de Somme ont déclenché une onde de choc dans l’hôtellerie de plein air... et se retrouvent aujourd’hui face à un trou de 200 000 euros.

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Quand l’optimisation tourne à la désillusion. En Picardie maritime, les élus du syndicat mixte Baie de Somme – Grand littoral picard pensaient bien faire en modifiant le mode de perception de la taxe de séjour pour les campings. En passant du régime forfaitaire au régime réel – c’est-à-dire en taxant les nuitées effectivement vendues, plutôt qu’une estimation annuelle fixe – ils espéraient augmenter les recettes issues d’une activité touristique pourtant florissante.

Mais le calcul s’est révélé… contre-productif avec une perte sèche de 200 000 euros pour l’année. Le passage au réel, plus complexe à appliquer, a non seulement déstabilisé les professionnels du plein air, mais freiné la collecte.

Et pourtant, les campings et l’hôtellerie de plein air s’étaient montrés réticents dès l’annonce du changement et avaient alerté les élus du syndicat mixte. Pour ces établissements, souvent saisonniers, le passage au réel représentait davantage de complexité administrative.

Pragmatiques et confrontés à l’implacable réalité, les élus ont décidé de faire marche arrière et de revenir dès cette saison au régime forfaitaire, jugé plus lisible, plus prévisible… et finalement plus rentable.

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