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Bienvenue dans l’ère du nomadisme digital. D’ici 2035, le monde entier comptera au total 1 milliard de travailleurs nomades, selon une étude de Levels.io. Exit les contraintes du quotidien comme le temps de trajet, le dress code ou les horaires fixes, le workation permettrait de diminuer considérablement le stress des salariés et d’améliorer leur qualité de vie. Stimulés par le changement d’environnement, les nouvelles rencontres et la découverte de nouveaux horizons, leur créativité et leur productivité n’en seraient que décuplées.

Mais si les français adeptes du workation sont deux fois plus nombreux depuis la crise sanitaire, la tendance made in USA soulève plusieurs interrogations au sein des entreprises. Est-ce un modèle de travail véritablement productif, ou au contraire, trop vacancier ? Quid de la frontière entre vie professionnelle et vie privée et des risques psycho-sociaux sur les salariés ? Comment gérer la problématique de l’impact carbone inhérent à ce mode de travail ?

« Workation » : mode d’emploi

La possibilité de pratiquer le workation est une décision qui ne s’instaure pas à la légère. Tout d’abord, l’entreprise doit définir en amont un protocole clair qui explicite un cadre et des règles précises. Il s’agit notamment de stipuler les obligations du salarié vis-à-vis de l’entreprise, comme par exemple, se rendre joignable sur une certaine plage horaire ou encore disposer d’une connexion internet fiable et sécurisée en toute circonstance.

Ensuite, l’entreprise doit fournir aux employés du matériel adapté comme un ordinateur et un téléphone professionnel avec webcam et micro fonctionnels. Enfin, il convient d’établir un planning avec des points réguliers pour veiller au bon déroulement des projets en cours et pouvoir échanger sur les éventuelles interrogations ou difficultés. Il est à noter qu’un nombre croissant d’entreprises font le choix d’encourager un modèle de workation responsable. Celui-ci restreint l’adoption de cette pratique au seul sol français dans une volonté de contribuer à l’équité territoriale et de limiter l’empreinte carbone de leurs collaborateurs.(…)

Les « workstations », espaces de prédilection des nouveaux travailleurs

Pour accueillir la communauté grandissante des nomades digitaux, les tiers lieux, eux aussi, déploient leurs offres. On parle alors de « workstation », des espaces hybrides qui réunissent sous le même toit des bureaux à partager et des lieux favorisant la détente, les rencontres et les activités ludiques.

Bien entendu, il n’est pas obligatoire de fréquenter ces lieux lorsque l’on est en workation. Une chambre d’hôtel, un AirBnb, une maison d’hôte ou encore un bar peuvent tout à fait se convertir en workstation. (…) Article complet et suite sur La Tribune

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