Villa Valmer : le conseil municipal doit voter la fin du bail pour l’hôtel de luxe

La Ville de Marseille soumettra une délibération au conseil municipal du 24 juin pour résilier le bail de l’hôtelier de la Villa Valmer.

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L’objectif est désormais clair : résilier le bail emphytéotique de 60 ans dont jouit le porteur d’un projet d’hôtel de luxe à la Villa Valmer. « Je présenterai un rapport dans ce sens lors du prochain conseil municipal », confirme le maire de Marseille, Benoît Payan, à l’occasion de notre grand entretien publié hier. Cette prochaine séance devrait se tenir le vendredi 24 juin.

« Il est hors de question que cet endroit soit privatiséC’est probablement le plus beau balcon sur la Méditerranée. C’est une injustice incroyable de faire sortir les Marseillais de là pour un hôtel 5 étoiles ». L’édile reprend ainsi son argumentaire maintes fois déployé lorsqu’il était élu d’opposition, quand ce projet a été acté sous l’ère Gaudin. Plaidoyer qu’il martèle depuis qu’il a pris les rênes de la Ville.

« Nous voterons la résiliation du bail pour fautes »

La nouvelle municipalité avait d’abord négocié une plus grande ouverture au public du site. Mais, depuis que le locataire a détruit un élément de la bâtisse sans autorisation, la Mairie s’est saisie de cette faute pour stopper le chantier et tenter de mettre un terme au projet de l’hôtelier, Pierre Mozziconacci.

C’est l’objet de cette délibération. « Nous voterons la résiliation du bail emphytéotique pour fautes, compte tenu des fautes commises comme la démolition irréversible d’une partie du patrimoine, sans permis, et impossible à régulariser dans les délais », nous précise l’adjointe à l’Urbanisme, Mathilde Chaboche.

« J’ai été baladé par le service d’urbanisme »

L’hôtelier a tenté de régulariser son chantier dans les temps, mais la Ville a refusé le permis modificatif déposé car, selon Mathilde Chaboche, « il n’était pas conforme aux règles d’urbanisme ».

« Nous avons été très scrupuleux, et pris en compte toutes les recommandations. Notamment celles du tribunal administratif et des architectes des bâtiments de France », estime pour sa part Pierre Mozziconacci. Comme détaillé dans un article précédent, l’hôtelier continue de remettre en cause la bonne foi de la Ville. (…) Lire la suite sur Made in Marseille

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