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Big deal, Paris | Changements en vue pour Centaurus : cession ou évolution capitalistique ?

Après plusieurs refinancements, CF News annonce la mise en vente de Centaurus. Selon le site, ce sont les fondateurs qui auraient confié la vente à Rothschild par ses actionnaires majoritaires et fondateurs, Jean-Bernard et Céline Falco (connus pour avoir développé Paris Inn Group), et (...)

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Certains médias évoquaient en début de semaine une évolution capitalistique (La Lettre de l’Expansion du 10 février 2025) ou bien une recapitalisation pour renforcer ses fonds propres…

Aujourd’hui, CF News confirme la vente du Groupe  !

Centaurus est à la fois gestionnaire et propriétaire d’un portefeuille de 43 hôtels (4 et 5 étoiles), comprenant plus de 2 600 chambres, 30 restaurants, 18 spas et employant 1 600 collaborateurs. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires total de 136 millions d’euros en 2023, avec des actifs sous gestion valorisés à 1 milliard d’euros.  Source Communiqué Tristan Cap Avril 2024

Information commune délivrée par ces médias, le mandat aurait été confié par les fondateurs Jean-Bernard et Céline Falco à Rothschild & Co !

Dans un environnement concurrentiel intense, une masse salariale importante et des coûts énergétiques qui se sont envolés, l’hôtellerie de luxe semble à la croisée des chemins et 2025 devrait voir les ventes s’envoler…

 

Contexte

Le microcosme hôtelier parisien bruissait depuis plusieurs mois de rumeurs évoquant un groupe « sur le fil économique » en dépit de son développement continu et de sa récente ouverture.

Le refinancement de 165 millions d’euros obtenu en mai dernier auprès de Tristan Capital Partners n’aura fait que repousser l’échéance, semble-t-il.

Interrogations ?

La vente actuelle du groupe aurait-t-elle un lien avec les 165 millions accordés par le fonds TIPS One Debt de Tristan Capital Partners, prêt garanti par sept hôtels quatre et cinq étoiles récemment rénovés à Paris ? La conjoncture actuelle, le renchérissement des emprunts et les conditions drastiques concernant les conditions de remboursement des emprunts (de surcroît alourdis par les taux) pourraient-ils expliquer cette mise sur le marché ou est-ce, comme pour bon nombre d’entrepreneurs, l’envie pour les fondateurs de « passer la main »  après 20 ans d’une aventure certes passionnante mais certainement « usante » ? 

Quoi qu’il en soit, c’est encore une belle aventure entrepreneuriale française qui risque de disparaître après 4 générations !

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