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Polynésie | En attendant la grève….

Depuis le 14 août, treize hôtels de Bora Bora, Tahiti, Moorea et Tetiaroa sont concernés par des préavis de grève déposés par le syndicat O oe to oe rima. Si le mouvement n’a pas encore été déclenché, le syndicat, dirigé par Atonia Teriinohorai, constate des avancées dans les négociations sur la revalorisation des salaires et de la prime « service charge », tout en restant vigilant sur les conditions de travail et le harcèlement.

White sand beach at Coral Garden, Huahine, French Polynesia, with turquoise waters
The Coral Garden beach on Huahine, French Polynesia, features soft white sand, clear turquoise waters, lush tropical vegetation, and swaying palm trees under a blue sky
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Annoncée pour ce mercredi matin, la mobilisation dans treize établissements de Bora Bora, Tahiti, Moorea et Tetiaroa ne s’est pas encore matérialisée. Le syndicat O oe to oe rima (CGT) dirigé par Atonia Teriinohorai, à l’origine des préavis de grève illimitée, n’a pas officiellement suspendu ces derniers, mais a demandé à ses adhérents de continuer le travail en attendant l’avancée des négociations.

Selon le syndicat, certains hôtels ont déjà trouvé un terrain d’entente, mais des blocages subsistent dans certains palaces, notamment à Bora Bora. Le mouvement pourrait donc être lancé dans les prochains jours si aucune solution n’est trouvée.

Les revendications principales

  • Revalorisation salariale : une augmentation allant de 3 % à 20 % selon les établissements.
  • Prime “service charge” : hausse demandée de 5 % à 6 %, avec inclusion éventuelle du chiffre d’affaires de l’hôtel pour le calcul de la prime.
  • Indemnités de départ : alignement à « 100 % du salaire brut par année de service ».
  • Prime d’insalubrité : hausse à 15 000 francs pour les femmes de chambre, en raison des conditions de travail difficiles.
  • Conditions de travail : lutte contre le harcèlement, les pressions constantes et les discriminations, et égalité de traitement entre salariés locaux, expatriés et métropolitains.
  • Demandes spécifiques : maintien à 100 % des salaires du personnel du Hilton Moorea pendant les travaux à venir.

Atonia Teriinohorai, secrétaire général du syndicat, souligne que ces revendications visent à améliorer le pouvoir d’achat et les conditions de travail dans un secteur historiquement mal rémunéré, tout en garantissant que les négociations aboutissent avant le lancement effectif de la grève.

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