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Des fermetures qui se poursuivent

Giuseppe Roscioli @ Linkedin

Giuseppe Roscioli, président de Federalberghi Roma (la principale organisation syndicale du secteur touristique du Latium), relève qu’un tiers des hôtels de la capitale sont actuellement fermés. La recrudescence de la pandémie, ainsi que la conjoncture (le mois de janvier est traditionnellement la période où la fréquentation des hôtels est la plus faible), n’ont pas permis au secteur de surfer sur la dynamique des fêtes. Les taux d’occupation se sont rapidement effondrés, atteignant aujourd’hui un niveau similaire à ceux du mois d’avril 2020. Ce manque de recettes pour les hôteliers romains s’est inéluctablement traduit par une vague de fermetures et de licenciements.

 

Les travailleurs, premières victimes de la crise

Toujours selon Federalberghi Roma, les licenciements ont explosé depuis la recrudescence de la pandémie. Plus de 250 employés ont été remerciés, et de nombreux contrats à durée déterminée n’ont pas été renouvelés. Le cas du Sheraton Roma Hôtel illustre ce mouvement. Situé à Eur et fermé depuis mars 2020, l’établissement a dû mettre en place un plan de restructuration « urgent » particulièrement difficile. 164 salariés ont ainsi été renvoyés, et la vague de licenciements n’épargne pas d’autres hôtels comme le Cicéron ou le Majestic via Veneto. Les partenaires sociaux tiennent de leur côté à faire entendre leur voix. Pour Stefano Chiaraluce, syndicaliste à la CGIL, « la pandémie ne peut pas être un alibi pour les licenciements ». En effet, au-delà du secteur hôtelier, c’est toute la chaine touristique qui subit la crise de plein fouet. De nombreux emplois dans les services de restauration, de guides touristiques, des sociétés d’entretien sont également menacés. (…) Lire la suite sur Le Petit Journal

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