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Luxe | Après la disparition de Giorgio Armani, LVMH en pôle position pour reprendre la maison italienne

Mort de Giorgio Armani : Bernard Arnault « honoré » que LVMH soit désigné comme repreneur potentiel. Le couturier italien Giorgio Armani, décédé le 4 septembre à l’âge de 91 ans, a prévu dans son testament la cession progressive de son empire. En priorité : le groupe LVMH de Bernard Arnault, qui se dit "honoré" par ce geste.

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Mort de Giorgio Armani : Bernard Arnault « honoré » que LVMH soit désigné comme repreneur potentiel

Le monde du luxe est en émoi après la révélation des dispositions testamentaires de Giorgio Armani. Le créateur, disparu à 91 ans, a confié à sa fondation héritière la mission de céder 15 % de sa société à un géant du luxe, dans les 12 à 18 mois suivant l’ouverture du testament. Parmi les repreneurs cités “en priorité” : LVMH, L’Oréal (licencié historique pour les parfums et cosmétiques Armani depuis 1988) et EssilorLuxottica, partenaire stratégique pour l’optique.

👉 L’actionnaire retenu aura ensuite la possibilité de monter au capital, entre 30 % et 54,9 %, dans un délai de trois à cinq ans. À défaut, la maison Armani pourrait être introduite en Bourse.

Interrogé par l’AFP, Bernard Arnault, PDG de LVMH, a salué la mémoire du couturier :

« Giorgio Armani, que j’ai eu la joie de connaître personnellement, était un véritable génie ; le seul grand couturier, avec Christian Dior, qui a bâti une marque mondiale tant sur le plan du style que sur le plan industriel. »

Un tournant historique pour le luxe

Indépendant jusqu’à présent, Giorgio Armani S.p.A. était l’un des derniers grands bastions familiaux du luxe mondial. L’avenir de la maison, désormais, pourrait se jouer entre trois géants français et italiens. Un choix qui pourrait redessiner l’équilibre du secteur pour la prochaine décennie.

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