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USA | Robert H. Burns, le fondateur visionnaire de Regent Hotels, s’est éteint à 96 ans

Le monde de l’hôtellerie pleure la disparition de Robert H. Burns, fondateur de Regent International Hotels et pionnier du luxe moderne. Décédé le 29 août 2025 à l’âge de 96 ans, il laisse derrière lui un héritage qui a redéfini les standards de l’hospitalité internationale.

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Un bâtisseur de légende

Natif de New York, Robert H. Burns servit quatre années dans l’armée américaine avant d’obtenir son diplôme de management hôtelier à la Michigan State University (1958), puis un MBA à l’Université du Michigan (1960). Sa carrière prend son envol à Hawaï, où il devient à seulement 34 ans Directeur Général du Kahala Hilton. Son sens aigu de l’anticipation des besoins clients et son profond respect pour ses équipes forgent rapidement sa réputation et fidélisent une clientèle internationale.


La naissance de Regent, icône de l’hôtellerie moderne

En 1970, Robert Burns fonde Regent International Hotels, qu’il préside et dirige jusqu’en 1992. Avec l’ouverture du Regent Hong Kong en 1980, situé sur le front de mer de Kowloon, il révolutionne les standards de l’hôtellerie de luxe.
Burns innove en introduisant des concepts inédits : salles de bain en marbre spacieuses avec baignoires et douches séparées, mariant traditions orientales d’hospitalité raffinée et standards occidentaux de confort et de modernité. Cet équilibre subtil, alliant art, architecture et gastronomie d’exception, devient la signature du Regent et redéfinit l’expérience client à l’échelle mondiale.


Un héritage au-delà des murs

Après avoir quitté Regent, Robert Burns acquiert et restaure avec minutie la Villa Feltrinelli, sur les rives du lac de Garde en Italie. Transformée en l’un des hôtels indépendants les plus prestigieux du monde, elle témoigne une fois encore de son exigence et de sa vision.
En 1992, il cofonde le World Travel and Tourism Council (WTTC), organisation internationale dédiée à la croissance du tourisme et à la protection des patrimoines naturels et culturels. Il crée également la Robert Burns Foundation, offrant des bourses à des étudiants asiatiques pour étudier aux États-Unis, et initie des séminaires sur le tourisme en Chine ainsi qu’une étude de préservation du port antique de Hoi An, devenu depuis site UNESCO et destination majeure au Vietnam.


Un mentor et un humaniste

Robert Burns n’était pas seulement un bâtisseur d’hôtels : il formait aussi les esprits. Membre du Dean’s Advisory Council à Cornell et à l’Université d’Hawaï, il donnait chaque année des conférences à Stanford, transmettant son savoir et inspirant de futures générations d’hôteliers.
Sa passion pour le jazz le conduit à siéger au conseil exécutif du Jazz at Lincoln Center à New York. Il fut également membre des conseils d’administration de Wharf Holdings à Hong Kong et d’Oberoi Hotels en Inde. À Singapour, lors du développement de Capella, le célèbre “Bob’s Bar” fut créé en son honneur.


Une vie bien remplie, un héritage durable

Robert H. Burns restera dans les mémoires comme l’un des plus grands hôteliers du XXe siècle, alliant vision, élégance et engagement, Homme de charme et de raffinement et conteur hors pair.
Après un demi-siècle à Hong Kong, il passa ses dernières années à Southampton (NY), auprès de son épouse Janice, de son fils Robert III et de son fidèle compagnon Homer.

La cérémonie aura lieu le 10 septembre de 10h30 – 13h30
Maison funéraire Brockett 203, chemin Hampton, Southampton,New York 11968

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