Moins de salariés, moins de déjeuners. Pour Jean Terlon, vice-président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) pour le secteur de la restauration, le constat est simple et sans appel. La situation financière des cafés et restaurants est catastrophique à cause, notamment, de l’obligation de télétravailler trois jours par semaine .
Quel est l’impact du télétravail sur l’activité des cafés et restaurants en Ile-de-France ?
La situation est catastrophique pour les gérants de cafés, bars, brasseries et restaurants dans les quartiers d’affaires, notamment dans le centre de Paris. Le télétravail a tué le peu qu’il restait du secteur de la restauration. Certains restaurateurs ont perdu 50 %, voire plus de leur chiffre d’affaires. Dans les quartiers où l’activité était principalement liée aux repas du midi, les baisses atteignent 70 % et il y a beaucoup de fermetures à l’image du chef landais Julien Duboué qui a fermé son restaurant « La Dalle » à la Défense.
Avec la levée de l’obligation de télétravailler trois jours par semaine, la situation peut-elle s’améliorer ?
Malheureusement, la crise sanitaire et le télétravail auront un impact à long terme sur notre secteur. Ça a permis de faire la part belle à la restauration rapide et aux dark kitchens qui fleurissent et font concurrence aux restaurants traditionnels . (…) Lire la suite sur Les Echos





