Un palace est forcément un hôtel 5 étoiles
En 2009 a eu lieu en France une grande réforme du classement hôtelier, à la suite de laquelle deux principales nouveautés ont fait leur apparition : d’abord, la création d’une nouvelle catégorie d’hôtels, les hôtels cinq étoiles. Ensuite, la naissance de la distinction « palace », qui vise à valoriser des hôtels 5 étoiles « présentant des caractéristiques exceptionnelles », selon Atout France, l’Agence de développement touristique de la France, chargée du classement des hôtels de tourisme.
« La distinction palace doit permettre de valoriser ces établissements sur la scène internationale vis-à-vis d’une offre concurrente de plus en plus importante. Plus globalement, elle doit contribuer au rayonnement de la culture française et à l’attractivité de la destination France », justifie ainsi Atout France.
Rappelons que si l’agence Atout France fixe les critères du classement et les révise tous les cinq ans et attribue les étoiles, le classement des établissements hôteliers est une démarche volontaire de la part des hôtels de tourisme. Les contrôles sont réalisés par un cabinet évaluateur privé accrédité, librement choisi par l’hôtelier, et à sa charge, et sont complétés par une visite mystère de l’établissement pour les hôtels 4 et 5 étoiles.
Quels sont les critères pour qu’un hôtel 5 étoiles soit reconnu comme un palace ?
Mais quel est donc ce « truc en plus » que possèdent les palaces et que n’ont pas les hôtels 5 étoiles ? Pour obtenir la distinction palace, deux phases sont à observer : la première phase, dite d’instruction, repose sur des critères d’éligibilité objectifs issus du classement de la catégorie 5 étoiles, comme une équipe polyglotte, un service sur-mesure tel qu’une conciergerie ou encore la présence d’un espace de remise en forme ou d’un spa.
Les cinq étoiles sont logiquement les établissements qui doivent remplir le plus de critères, classés en trois catégories : équipements, service au client ainsi qu’accessibilité et développement durable. En tout, cela représente près de 400 points précis, obligatoires ou non.
S’ajoutent à ces centaines de critères objectifs des critères plus subjectifs, qui seront observés lors de la seconde phase dite d’analyse : une commission, composée de personnalités qualifiées, va alors fonder son avis sur la situation géographique de l’hôtel, son intérêt historique et patrimonial, l’esthétique des lieux, la qualité du restaurant gastronomique, la politique environnementale… (…) Lire la suite sur Geo