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Avant de se réjouir et de claquer nos papilles, on attend avec impatience la définition du « non fait maison » (en effet, au même titre que le « Fabriqué en France »-lire encadré-, s’il suffit d’ajouter une petite touche personnelle, de « fignoler » le dressage d’un plat en l’agrémentant d’un dernier assaisonnement ou d’une sauce pour échapper à la mention « non fait maison » , on est pas sorti de … l’auberge ! ) . On peut compter sur l’intelligence des industriels de l’agro-alimentaire pour nous proposer des plats à personnaliser et échapper à cette réglementation  !)

C’est la Ministre des PME, Olivia Grégoire, qui l’a affirmé dimanche 22 octobre 2023 dans les colonnes de La Tribune : en 2025, au plus tard, tout plat proposé dans un restaurant qui n’est pas « fait maison », et cuisiné sur place, devra en effet être signalé aux clients par une mention obligatoire.

Mention « Fabriqué en France » : quelle réglementation ?

Sur les produits manufacturés, les mentions « Fabriqué en France » ou « Made in France » sont soumises au respect des règles d’origine non préférentielle du Code des douanes de l’Union européenne.

À ce sujet, la Direction générale des Entreprises (DGE) précise que pour être porteur de la mention « Fabriqué en France », un produit manufacturé doit :

• tirer une part significative de sa valeur d’une ou plusieurs étapes de fabrication localisées en France

• avoir subi sa dernière transformation substantielle en France.

C’est pourquoi un produit porteur d’une indication « Fabriqué en France » peut être composé de matières premières importées.

Source Ministère de l’Économie

 

 

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