C’est une carrière professionnelle itinérante qu’a mené pendant de longues années Gwénaëlle Fusté. La native de Vannes est d’abord allée travailler deux ans dans la restauration à Londres, avant de virer au sud, direction la capitale italienne.
On est en 1988, la Vannetaise est d’abord embauchée au Ritz, puis découvre les ors du Prince de Galles, qui lui aussi affiche cinq étoiles sur son fronton parisien. C’est une de plus que portaient alors les joueurs de foot brésiliens sur leur maillot en 1998. Il était dit, qu’ils en resteraient là cette année-là. « Je me souviens d’avoir croisé Pelé un peu vexé après la défaite de son équipe. Mais je ne devrais pas vous dire ça, parce qu’on n’est pas censé parler de nos clients dans le métier », souffle Gwénaëlle Fusté.
Moi, je ne crée rien de mes mains. Mon métier, c’est l’humain
« Avoir été adoubée par mes pairs est une vraie reconnaissance »
Tout ça ne nous dit pas pourquoi elle s’est lancée dans ce fameux concours de Mof, dont on ne savait pas, du reste, qu’il pouvait concerner les gouvernantes d’hôtel. « Il y a certainement peu de gens qui savent cela en effet. Il y a plus de 200 métiers représentés chez les Meilleurs ouvriers de France. Certains inattendus, comme la profession de pisciniste. Si moi j’ai passé ce concours, c’est tout bêtement pour savoir si j’en étais capable. Avoir été adoubée par mes pairs est une vraie reconnaissance ». En 2015, Gwénaëlle Fusté s’est donnée à fond pour décrocher le titre. « Pendant trois mois, mon mari et mes enfants ne m’ont pas vue. Je travaillais jusqu’à minuit le soir après mes heures de boulot ». (…) Lire la suite sur Le Télégramme