« Depuis le confinement, les hôtels n’ont jamais dû fermer, mais ont perdu 90 % de leur chiffre d’affaires. Avec l’assouplissement des mesures en juin, juillet et août, les restaurants se sont à nouveau remplis, mais les hôtels sont restés vides », explique Yves Fonck.
Pendant les mois d’été, les hôtels de la capitale ont perdu 90 % de leur chiffre d’affaires par rapport à l’année précédente. La perte pourrait atteindre 95 % en octobre. Mais les hôtels sont peu aidés : ils n’ont pu compter jusqu’ici que sur une compensation régionale de 200 euros par chambre et par mois, une somme qui ne leur a d’ailleurs pas encore été versée.
« Fermons alors aussi les hôtels et octroyons-leur les mêmes mesures de soutien que les bars et restaurants », clame M. Fonck.
« Il n’y a pas encore eu de faillites grâce à l’échelonnement des dettes et au report du paiement des charges sociales. Mais nous pensions pouvoir retrouver une occupation de 40 à 50 % en septembre, ce qui n’a jamais pu être atteint en raison de la deuxième vague du virus », conclut la BHA.