Depuis sept mois, l’entreprise de David Istas, directeur général de Be Lounge à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), a très peu de commandes. Les mariages représentent en temps normal l’essentiel de son activité. En huit ans d’exercice, c’est la première fois que la société connaît une telle situation : alors que son chiffre d’affaires était de six millions d’euros en 2019, elle estime ne pas dépasser les deux millions cette année. Les 32 salariés ne travaillent plus qu’un jour par semaine.
Un futur incertain
David Istas est très inquiet pour l’avenir de ses cinq agences. « Le premier trimestre 2021, on peut l’oublier« , déplore-t-il. Résultat, presque un an sans travailler et sans trésorerie. « On peut peut-être tenir six mois encore« , prévoit le directeur général. La société n’a à ce jour perçu aucune aide de l’État. Comme Be Lounge, de nombreuses entreprises du secteur de l’évènementiel pourraient fermer définitivement si la situation venait à perdurer.