Le tourisme haut de gamme en Espagne génère 25 milliards d’euros par an et 26 % des dépenses sont consacrées à l’hébergement, selon Bain & Company, mais en avril de cette année, à peine 2 % de l’offre hôtelière était 5 étoiles. (…)
« Nous devons couvrir une demande qui n’est pas satisfaite, car cela ne chasse personne et enrichit ce qui existe déjà », explique Antonio Pan de Soraluce, associé fondateur de Blasson Property Investment, qui a acquis l’an dernier l’hôtel Punta Negra à Majorque pour 180 millions d’euros. « Il y a beaucoup de place pour continuer à investir, mais il est difficile de trouver des opportunités car elles convergent vers quatre marchés, qui sont les Baléares, Madrid, Barcelone et la Costa del Sol. Cela signifie qu’il y a une pression pour les emplacements, ce qui est extrêmement difficile à couvrir », explique-t-il.
Laura Hernando, directrice générale de l’hôtellerie chez Colliers, rappelle qu’il a fallu un véhicule comme Hispania, et surtout un grand investisseur comme Blackstone, pour nous positionner comme une référence où l’on peut acheter un hôtel et le revendre ensuite. Cela a commencé par le segment urbain et il a fallu un peu plus de temps pour atteindre le segment des vacances. Au sein de celui-ci, le segment du luxe, du fait de la configuration de l’offre hôtelière, était résiduel. Avant la pandémie, nous avons constaté que seuls 20 % des achats d’hôtels concernaient des hôtels 5 étoiles ou de luxe. Aujourd’hui, l’intérêt réel est très élevé, mais ces investisseurs ne sont pas en Espagne. (…) Article complet et suite sur Le Courrier d’Espagne