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Les groupes hôteliers (ainsi Accor, sur le marché français, avait l’opportunité en 2000 de reprendre le Degrifftour de Francis Reversé et ne pas laisser Lastminute s’en emparer !) peuvent regretter d’avoir laissé les OTA prendre le « lead » dans les années 2000 sans percevoir la montée en puissance d’un modèle digital parasite au sens littéral du terme : « parasite, organisme animal ou végétal qui se nourrit strictement aux dépens d’un organisme hôte d’une espèce différente, de façon permanente ou pendant une phase de son cycle vital. » Analyse LTH

Avec le Digital Markets Act (DMA) soutenu dès le départ par les syndicats hôteliers, l’objectif principal de notre secteur était de contrer la situation monopolistique de Google et autres grandes  plateformes numériques appelées dans le jargon européen « Gatekeepers ». Pour consulter le DMA, cliquez ici.

« Le DMA vise à renforcer la concurrence sur les marchés animés par des plateformes numériques, ainsi que la contestabilité de ces plateformes. Il s’agit ainsi de rééquilibrer les relations entre les gatekeepers et leurs entreprises utilisatrices pour leur permettre d’utiliser les services des gatekeepers dans un cadre concurrentiel sain. Il s’agit également, pour les entreprises qui le souhaitent, d’avoir la possibilité de concurrencer efficacement les gatekeepers euxmêmes sur un ou plusieurs marchés à la fois. Le DMA encadre ainsi les activités économiques des grandes plateformes numériques pour préserver la concurrence, l’innovation, et le libre choix des utilisateurs. Il a vocation à promouvoir le développement d’offres alternatives, la promotion de nouveaux usages, une allocation optimale des chaînes de valeur et l’essor de nouveaux gisements de croissance.(…) .

(…) certains gatekeepers ont consolidé leurs positions de marché par le biais de pratiques anticoncurrentielles comme le montrent les nombreuses sanctions prononcées par les autorités de concurrence nationales et supranationales au cours des deux dernières décennies (cf. Encadré 2). Ces pratiques reposent généralement sur la capacité de ces plateformes à s’appuyer sur leur position dominante d’intermédiaire comme levier pour favoriser et développer leurs propres offres de service (pratique d’« auto-préférence »).  » Source LesThémas de la DGE

 

Un effet pervers dénoncé par Sébastien Bazin sur le plateau de BFM Business

« Le problème c’est qu’on est allé demander à Bruxelles de réguler tout ça et nous sommes l’arroseur arrosé », estime Sébastien Bazin interrogé par les journalistes de BFM Business

Pour Sébastien Bazin, en voulant minorer la place accordée, dans les résultats de recherche, au  service de réservation-maison « Google Hôtels », le goalkeeper « Google »  va faire la part belle aux comparateurs, au détriment des sites hôteliers et  par ricochet, mettre en avant les premiers « amis-ennemis » des hôteliers, les Online Travel Agency OTA) comme Booking, Expedia…

Les groupes hôteliers (Accor, sur le marché français, avait l’opportunité en 2000 de reprendre le Degriftour de Francis Reversé et ne pas laisser Lastminute s’en emparer !) peuvent regretter d’avoir laissé les OTA monter dans les années 90 sans percevoir la pertinence du modèle alors même qu’ils auraient pu les acquérir !

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