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Le glamping, contraction de glamour camping, est un type d’hébergement touristique alternatif proche du camping, mais qui propose des séjours en roulotte, en lodges, en cabanes, en mobil homes…
Des sociétés comme Fugu ont parié sur le fort développement du Glamping.

Les Français adorent camper et la France est, après les États-Unis, le pays qui possède le plus de campings.

Le tourisme post-pandémie est à la recherche d’espace, de nouveaux territoires, de vert, de Nature. Si, certaines régions françaises jusque là délaissées connaissent un « boum » hôtelier sans précédent (on pense à la Bretagne mais surtout aux pays de Loire et notamment à la région des Châteaux de la Loire), on n’observe pas, jusqu’à présent de mouvements capitalistiques entre grands du secteur hôtelier et hébergement de plein air.

Cependant, à l’avenir, il y a fort à parier que « les campings » deviendront une cible de groupes hôteliers à la recherche de relais de croissance. En effet, non seulement ils offrent bien souvent une rentabilité bien plus importante que l’hôtellerie traditionnelle (foncier moins cher dans les régions cibles, masses salariales sans équivalent, contraintes sécurité allégées, saisonnalité affirmée et peu d’expertise métier ce qui permet un recrutement aisé) mais aussi et surtout, les cibles de choix (souvent familiales) sont nombreuses et économiquement accessibles pour les fonds dédiés à « l’hospitality ».

Certes, on assiste ces derniers mois à une concentration de l’hébergement de plein air avec l’apparition de « géants européens » (on pense ainsi à  la probable acquisition par  European Camping Groupt de Vacanceselect valorisé à 1 milliard d’euros) mais les montants annoncés de ces rapprochements dans l’hébergement de plein air n’ont rien de comparable avec l’hôtellerie traditionnelle !

Bien souvent, le glamping est le fait de groupes immobiliers régionaux  qui diversifient leur portefeuille d’activité (on pense ainsi au sétois Promeo) entre résidences hôtelières et destinations « plein air ». L’exemple de l’européen Pierre et Vacances avec Center Parcs est un cas à part.

Alors, pourquoi cette timidité relative des groupes hôteliers dans le secteur de l’hébergement de plein air ?

Cela tient certainement à la structure économique de l’hôtellerie : en cédant ses actifs immobilisés, les groupes hôteliers sont devenus essentiellement des opérateurs et gestionnaires et ne font que suivre la tendance de l’immobilier commercial : on adapte les marques aux produits proposés mais on n’oriente aucunement la politique d’investissement. Et, l’immobilier « en dur » a toujours la faveur des fonds et autres sociétés d’investissements en corrélation avec l’attractivité économique des territoires et autres politiques locales d’urbanisme.

Jusqu’à quand le suivisme ? L’avenir nous le dira.

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