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« Perspectives excellentes »

« Les perspectives sont excellentes, s’enthousiasme Bruno Mercadal, directeur général de l’hôtel de luxe cinq étoiles Royal Riviera, à Saint-Jean-Cap-Ferrat. On réalise des scores historiques par rapport à 2019, qui est l’année de référence. Nous bénéficions du report des mariages qui n’ont pas pu se tenir ces deux dernières années. Il y a pas mal d’étrangers, comme les Américains, que nous avions déjà vus l’an dernier et qui représentent environ 20% de notre clientèle cet été. Quand Vladimir Poutine a fait référence à la bombe atomique, on s’est dit que ça allait mettre un coup d’arrêt aux réservations. En fait, pas du tout », se réjouit celui qui est aussi vice-président de la branche hôtellerie au sein de la Fédération de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme de Nice Côte d’Azur.

Destination accessible en voiture

« Les Russes et les Ukrainiens représentaient entre 15 et 20% de notre clientèle. La première année de la Covid, ils n’ont pas pu venir. L’année dernière, c’était compliqué parce que le vaccin russe Spoutnik n’était pas reconnu en France, mais certains Russes se sont fait vacciner en Ukraine avec du Pfizer pour pouvoir venir, poursuit-il. En deux ans, les Russes ont été remplacés par les Américains, les Anglais, mais aussi les Belges, les Suisses, les Néerlandais, qui peuvent venir en voiture parce qu’ils ne sont pas rassurés de prendre l’avion ou parce que les vols sont annulés ».

« Ils adorent la Côte d’Azur »

« Les Américains reviennent, c’est indéniable. Ils n’ont pas pu voyager pendant deux ans, ils adorent la Côte d’Azur, confirme-t-on au Grand-Hôtel du Cap-Ferrat, qui appartient au groupe américain Four Seasons. Les Américains, les Canadiens ont l’habitude des hôtels Four Seasons. Et à Saint-Jean-Cap-Ferrat, nous sommes dans un endroit caché, plus tranquille, qui plaît beaucoup aux Américains, tandis que les Russes préfèrent être vus ».

Un lien historique au cap d’Antibes

À l’hôtel du Cap-Eden-Roc, au cap d’Antibes, les Américains sont également de retour en force. « Ils représentent 46% de la clientèle cet été », confirme l’hôtel, qui retrouve ainsi des niveaux d’avant-pandémie.

L’attachement historique de la clientèle transatlantique à ce lieu mythique de la Côte d’Azur, qui a compté parmi ses premiers clients Gerald et Sara Murphy, de riches Américains fréquentant les cercles mondains dans les années 1920, ne faiblit pas.

Le phénomène de « revenge travel »

À Cannes, les prévisions sont bonnes. Destination estivale prisée de la clientèle du Moyen-Orient, la cité des festivals attire néanmoins 7% d’Américains cette année, rapporte Christine Walter, présidente du Syndicat des hôteliers de Cannes, qui note aussi un phénomène de « revenge travel ». La « revanche par le voyage », une forme d’exutoire où le consommateur cherche à compenser la perte des libertés et des loisirs dont il a été victime pendant la pandémie, et met les bouchées doubles pour se gâter, s’étourdir de sorties. (…) Lire la suite sur Nice matin

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