Contrairement au communiqué officiel du géant français qui évoque « un recentrage sur son métier de base », le site Leséco.ma parle, quant à lui, d’un contrat de gestion (management agreement) mal négocié et faisant supporter l’intégralité des risques aux propriétaires.
Dans un communiqué du 3 août, les actionnaires Risma évolent leur volonté de » rendre étanche les fonctions de propriétaire et de gestionnaire hôtelier. »
« Les actionnaires marocains reprochaient à leur partenaire de ne pas avoir réalisé les performances sur lesquelles il s’était engagé et qu’ils étaient « les seuls à se serrer la ceinture » pendant qu’Accor touchait de substantielles commissions (…) » Source les Eco.ma
Un contrat de gestion mal négocié par Risma selon le site
Entre frais de gestion indexé sur le GOP (avec un taux plancher bien sûr) apparemment mal négocié et honoraires de gestion jugés prohibitifs par les actionnaires Risma ; ainsi, ces mêmes actionnaires n’ont jamais touché le moindre dividende en… 30 ans (en 2022, Risma a réalisé un bénéfice net consolidé de 152 millions de dirhams en 2022-environ 14 millions d’euros- pour un chiffre d’affaires de 1,037 milliard de dirhams -environ 96,2 millions d’euros) !
Il y a fort à parier que des enseignes espagnoles ou américaines font partie des prétendants à la succession pour opérer dans les années à venir quelques uns des 27 hôtels marocains détenus par O Capital Group, maison-mère de Risma….