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Destination ? Emploi. En plus de pubs pour des fast-foods ou des stations essence, l’application de navigation Waze propose, depuis quatre mois, des offres d’emploi aux automobilistes. Afin de ne pas générer d’accidents, les annonces s’affichent quand le véhicule est à l’arrêt, au feu rouge ou pour faire le plein. « La personne n’a qu’à laisser son numéro pour être rappelée », explique Gauthier Bailleul, le fondateur de la start-up Hippolyte RH, qui propose le service à la plateforme de navigation israélienne.

Gauthier Bailleul @ credit linkedin

Comme Waze, plusieurs autres clients de la société basée à Amiens génèrent des offres d’emploi là où on ne les attendait pas. Sur des plateformes musicales comme Spotify ou Deezer, mais aussi sur des réseaux sociaux comme Facebook, Instagram ou TikTok. L’intérêt de ce dispositif, alors que la toile fourmille déjà de sites de recherche d’emploi tels que HelloWork ou Monster ? « Le but, c’est de capter un public déjà en emploi, qui ne va pas forcément avoir une démarche de recherche active, explique Gauthier Bailleul. 80 % des candidats ne sont pas dans le vivier de candidatures de nos clients ».

Aubaine pour les secteurs en tension

Au total, le cabinet de recrutement créé au début de la pandémie assure accompagner 400 entreprises en France, particulièrement dans des secteurs en tension comme le transport, les services à la personne ou encore l’hôtellerie. Et les retours semblent positifs. « Si je prends l’exemple d’un grand groupe de transport, on a reçu une centaine de candidatures en quinze jours, c’est plus que sur les canaux traditionnels », estime Gauthier Bailleul.

On travaille beaucoup avec des CDD dans des zones géographiques parfois tendues, où il est difficile de recruter par les process traditionnels

Guillaume Clejan confirme : « Nous avons recruté une quinzaine de personnes via ce dispositif depuis le début de l’année ». Pour ces recrutements, le responsable du développement RH à la Mutuelle générale a privilégié les réseaux sociaux classiques : Facebook, Instagram et LinkedIn. « Les autres n’ont pas connu de francs succès ». Question de cible. La mutuelle vient de démarrer une campagne de recrutement sur TikTok, histoire de séduire les plus jeunes. (…)

Des offres d’emploi géolocalisées

Reste que le dispositif a un coût. « Une campagne localisée sur une région pendant deux semaines nous coûte 3 500 euros, calcule Guillaume Clejan. C’est beaucoup plus cher que d’aller nous-mêmes sur LinkedIn. Mais avec ce dispositif, toute la campagne, jusqu’à l’élaboration des visuels, est prise en charge par le prestataire ». (…)

Pour permettre un ciblage optimal, les offres d’emploi sont géolocalisées. (…) Lire la suite et article complet sur Le Télégramme

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