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Le secteur de l’hôtellerie et de la restauration est frappé de plein fouet par la crise. Mais Serge Trigano, cofondateur de Mama Shelter, fait part sur BFM Business de la solidité de son activité, qui certes a été gelée dans de nombreux pays au plus fort de la pandemie, mais qui reprend.

« L’épidemie a conduit à 4 ou 6 mois de retard dans nos projets d’ouverture », explique le chef d’entreprise.

Mais les six ouvertures de Mama Shelter prévues cette année auront bien lieu. Il cite les établissements implantés à Dubaï, Bahrein, Lisbonne, ainsi qu’un 3ème à Paris. Actuellement le groupe totalise 1800 chambres dans 12 villes en Europe, et il prévoit 45 établissement d’ici à 2025. Des négociations sont en cours pour des ouvertures à Tunis et en Afrique du Sud.

« Notre business model résiste quand même mieux à la crise que l’hôtellerie classique car nous avons une composante restauration, et que les gens continuent quand même à sortir », met en avant Serge Trigano. Et ce concept attire les professionnels du secteur.

« Paradoxalement on n’a jamais été aussi interrogé pour créer de nouveaux Mama Shelter partout dans le monde « , souligne le dirigeant.

Les espaces co-working sont appelés à se développer

Le concept de Mama Shelter pourrait même lui permettre de gagner des parts de marché en raison du développement du télétravail et de son offre d’espace de co-working. Il propose aussi de domicilier les entreprises.

« La crise va modifier la façon de travailler, on ne peut pas travailler uniquement avec Zoom et ces belles technologies, à un moment il va falloir se retrouver sinon les boîtes vont perdre leur envie et leur âme », avance Serge Trigano.

Le groupe travaille sur de nouveaux concepts qui permettront aux entreprises de se retrouver régulièrement dans ses locaux.

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