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The Libertines : quand Carl Barât fait visiter l’hôtel du groupe, à Margate

Dans une interview vidéo exclusive accordée au NME, le membre des Libertines dévoile l'hôtel du groupe, The Albion Rooms. Un immeuble victorien en bord de mer et ouvert “pour tout le monde”.

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Après plusieurs années de travail sur ce projet, The Libertines ouvre enfin les portes de son hôtel, The Albion Rooms, situé à Margate, en Angleterre. Pour le NME, le journaliste Andrew Trendell a pu, en exclusivité, visiter cet endroit avec un des membres du groupe comme guide : Carl Barât. S’il porte le même nom que la précédente maison louée par ce dernier et Pete Doherty au début des années 2000 dans le quartier de Bethnal Green à Londres, il n’a pas hérité de son insalubrité. Restaurant, bar galerie, studio d’enregistrement : ce nouvel hôtel en bord de mer “est un bel immeuble victorien de cinq étages, qui avait besoin d’un peu de travail”, décrit le guitariste.

Les membres du groupe étant éparpillés dans trois pays différents, “avoir un endroit qui soit notre propre QG (…), c’était le rêve”, avoue l’artiste. Un QG donc, qui s’inspire de l’univers des Libertines avec “une palette de couleurs or et noir, une gouttière et des étoiles. Vous verrez du papier peint en peau de serpent parce que nous avons toujours été de grands fans de boots en cette matière, poursuit Barât. Tout est lié à quelque chose de notre passé.” L’art a été un véritable socle pour la création de l’hôtel, qui s’inspire du troisième album du groupe, Anthems For Doomed Youth.

Un endroit de création pour tous

“Nous sommes ouverts au travail d’autres musiciens et artistes. Nous voulons que cet endroit soit un moteur pour l’art et l’artistique. Nous voulons que les gens le voient et créent.” En comparaison, l’artiste avait en tête l’idée de La Factory d’Andy Warhol. Pendant les travaux, “quand il n’y avait pas de serrure et beaucoup de merdes de chien, beaucoup de gens sont venus. (…) Afin de fournir un endroit pour que les gens créent, nous avons le studio mais aussi un atelier de dessins d’après modèles au niveau bar : la société littéraire locale se réunit ici. Nous voulons qu’il y ait de la créativité à tout moment, et un peu de buzz”.

Pour les fans, “il y a des petits messages codés partout dans la boutique”, explique Carl Barât. Pour autant, The Albion Rooms n’est pas réservé qu’aux fans du groupe britannique. “Nous voulions avoir quelque chose pour tout le monde. Si vous n’êtes pas fan de The Libertines mais que vous voulez rester dans un putain d’hôtel décent, alors c’est ça.”

C’est d’ailleurs dans ce lieu que le groupe a également commencé l’écriture de leur prochain album. Ça se passe “bien, mais ça a été difficile avec COVID, avoue Barât. Nous attendons juste d’y revenir, vraiment. Nous écrivons tous et tout est positif (…) Ce serait bien si nous pouvions le faire ici. Cela aurait beaucoup de sens. Nous n’avons jamais été aussi prêts. Nous avons juste besoin de nous réunir et de le faire”.

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