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Le Carrefour de l’Odéon à Paris n’en revient pas lui-même. Au lieu d’attendre les Jeux olympiques de 2024, Yves Camdeborde signera jeudi prochain la vente définitive de son légendaire hôtel Le Relais Saint-Germain et de son restaurant, Le Comptoir du Relais.

@ credit Camdeborde.com

S’il garde ses trois « Avant-­Comptoirs » à Saint-Germain-des-Prés, le chef sera désormais libre de voguer plus souvent vers le Vaucluse, pour ouvrir, à 57 ans (dont quarante-trois en cuisine !), un nouveau chapitre de sa vie déjà belle. S’il a précipité les choses, c’est qu’il a trouvé le repreneur idéal, celui à qui l’on confie, le cœur plus léger, une affaire « vieille » de dix-huit ans avec tout ce qu’elle comporte de souvenirs : dès le 1er juillet, le chef Bruno Doucet investira les fourneaux du Comptoir (70 couverts), tandis que son ami l’hôtelier Jean-Paul Besnard reprendra l’hôtel de 22 chambres (qui sera géré par sa fille).

Les histoires de copains rendent toujours les départs moins douloureux. « C’est un soulagement pour moi, avoue le Béarnais d’origine. Je n’aurais jamais pu vendre à quelqu’un que je n’aime pas ! Avec eux, j’ai senti que c’était le moment : je laisse mes équipes à des gens normaux et humains. Et avec Bruno, je pars serein : il sait déjà faire. » Les deux cuisiniers, bons vivants et amis très proches, n’en sont pas à leur coup d’essai : en 2004, c’était déjà Bruno Doucet qui avait repris la légendaire ­Régalade (Paris 14e), ouverte en 1992 par ­Camdeborde et pour laquelle le génial et regretté ­critique gastronomique Sébastien ­Demorand avait inventé le terme de « bistronomie ». (…) Lire la suite sur Le Journal du Dimanche

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