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Mercredi 14 octobre, Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d’un couvre-feu pour quatre semaines. Avant cette annonce, Régine Robert, restauratrice parisienne, déclarait déjà qu’elle réduirait ses effectifs et assurerait quasiment seule ses services si cette mesure était mise en place. « Si je dois fermer à 21 heures ou à 22 heures, je vais tout faire toute seule, juste avec un cuisinier […] tous mes salariés seront au chômage », déplorait-elle devant les caméras de France Télévisions.

Des aides de l’État demandées

À Lille (Nord), le restaurant de Thibault Ordonneau perdrait jusqu’à 70 % de son chiffre d’affaires, ainsi que ses stocks de marchandise : plus de 2 000 euros de pertes, et « si on compte les mises en place, les fûts de bière, on va être à 5 000 euros de pertes », craignait-il avant l’annonce de la mesure par Emmanuel Macron. En salle, le sujet du couvre-feu était le principal sujet de discussion à chaque table le 14 octobre. « Ce n‘est pas plaisant d’aller travailler, d’être dans les transports collés, et à côté de ça, de devoir se coucher à 22 heures ou d’être enfermés chez soi… », s’insurgeait une cliente. Les restaurateurs réclament déjà davantage d’aides de l’État.

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