Pourtant, les hôtels, contrairement aux cafés et restaurants, n’ont jamais été contraints à la fermeture depuis le début de la crise sanitaire et son cortège de restrictions, au mois de mars 2020.
Malgré tout, ces «gros porteurs», comme les qualifie la profession, ceux qui comptent plus de 400 chambres (ils sont 13 à Paris) et sont adossés à de solides groupes financiers, affirment ne pas être épargnés.
Une multitude de licenciements
Etablissements en crise, employés au chômage partiel depuis des mois, et désormais, pour nombre d’entre eux, emportés dans le tourbillon des plans de sauvegarde de l’emploi (PSE). Certains concernent moins de dix salariés, « pour éviter d’avoir à en justifier », selon les syndicats de la profession, d’autres menacent parfois jusqu’à la moitié du personnel. Et la liste – non exhaustive – donne le tournis.
Dernière annonce en date, ce vendredi 8 janvier, la suppression de 167 emplois sur 351 à l’hôtel Westin Paris Vendôme (Ier), dont le service d’étage est amené à disparaître totalement, soit 81 personnes. Mais aussi 192 suppressions de postes au Hyatt Regency Paris Étoile de la porte Maillot (XVIIe), et 254 licenciements – après échec des négociations – au Méridien Étoile (groupe Marriott).
Et encore 29 autres au Hyatt Louvre (Ier). Tandis que le W Opéra (IXe), un hôtel 5 étoiles géré par le groupe Marriott, annonce sa fermeture et la cessation d’activité : une centaine de salariés dont une trentaine en sous-traitance, femmes de chambre et gouvernantes, appelées à venir grossir les rangs des demandeurs d’emploiLire la suite sur Leparisien.fr